Le vaccin COVID a lancé des conversations sur la santé et la liberté religieuse dans le monde entier. À la Conférence générale, le ministère de la santé vient de publier une réflexion théologique sur le sujet.
19 Août 2021
Jiri Moskala, Docteur en théologie
Doyen du Séminaire théologique adventiste du septième jour, Université Andrews
Professeur d’exégèse et de théologie de l’Ancien Testament
Le mot « vaccination »n’apparaît pas dans la Bible, comme c’est le cas avec de nombreux autres termes importants pour la santé tels que vitamines, transfusion, hypertension artérielle, greffe de rein, injection, pilules, glucides, biopsie, température corporelle, caillots sanguins, diabète, etc. Les écrivains bibliques n’utilisent pas des expressions comme médecine préventive, connexions psycho-somatiques, exercice cardio-vasculaire, ne pas fumer, respirer de l’air frais, boire six à huit verres d’eau par jour, se laver les mains avant chaque repas, se brosser les dents, manger régulièrement un petit-déjeuner, ne pas boire d’alcool ou dormir suffisamment de sept à neuf heures par jour. On pourrait créer une longue liste de ces bonnes pratiques qui ne sont pas verbalement abordées dans les Écritures.
De la même manière, il n’y a pas de commandement biblique « soyez vacciné » ou « ne vous faites pas vacciner ». Par conséquent, il faut raisonner s’il faut ou non être vacciné. L’enseignement biblique peut aider à contrer la mésinformation et la désinformation sur les problèmes de santé, même s’il ne s’agit pas d’un manuel médical sur la santé, car les Saintes Écritures présentent d’importants principes de santé qui doivent être les bases de telles réflexions, très bénéfiques à mettre en œuvre dans nos routines quotidiennes de la vie. La règle générale est claire : ce qui est en harmonie avec les principes bibliques de santé, et ne les contredit pas, est permis. On peut affirmer ce qui peut être recommandé, ou même requis, lorsque la santé ou la vie doit être préservée.
Activités légitimes
Les activités en accord avec la révélation de Dieu sont autorisées, même si elles ne sont pas directement mentionnées dans la Bible, comme par exemple :organiser une école du sabbat ou des repas fraternels le jour du sabbat ;célébrer la Cène du Seigneur une fois par trimestre ; construire des écoles, des universités, des bibliothèques, des hôpitaux et des sanatoriums ; organiser la structure de l’Église avec les fédérations, les unions, les divisions et la Conférence générale. En d’autres termes, l’interdit est 1) ce qui est en contradiction avec le commandement explicite de Dieu, et 2) qui est en opposition avec les principes généraux de vie exprimés dans la Parole de Dieu.
Ces deux principes sont clairement en harmonie avec les deux premiers commandements donnés par Dieu dans le jardin d’Eden à Adam. « L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est certain » (Genèse 2:16).
Notez bien que Dieu a d’abord commandé la liberté en créant pour les humains un espace sûr pour la vie et la croissance (règle générale), puis il a mis des limites claires : vous ne pouvez pas manger du fruit d’un seul arbre, « de l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (commande spécifique). Il n’était pas nécessaire d’énumérer tout ce qui était permis (vous pouvez manger des pommes, des oranges, des figues, des poires, des bananes, des pêches, des cerises, des abricots ou des grenades), car cela était inclus dans la déclaration générale : « vous êtes libre de manger de n’importe quel arbre dans le jardin ». Cependant, l’interdiction spécifique devait être énoncée explicitement. La même chose est vraie et doit être appliquée aux vaccinations : ce qui n’est pas interdit est acceptable lorsqu’il est en harmonie avec les principes de santé révélés par Dieu.
De plus, l’importance des vaccinations du point de vue biblique et théologique peut être démontrée sous différents angles. Considérez dans un esprit de prière les principes suivants :
1.Dieu restaure la santé
Dieu est le seul guérisseur, le vrai médecin qui guérit nos maladies (Deutéronome 7:15, 28:60 ; Psaume 103 :3 ; Luc 4:40, 6:18, 7:21). Dans Exode 15:26, Dieu promit qu’aucune maladie (ou peste) qu’il envoya sur l’Égypte n’atteindrait les Israélites s’ils suivaient ses commandements. Il protégera également son peuple durant les sept derniers fléaux, et les aidera contre d’autres maladies, comme il protégea Israël des fléaux égyptiens. Il est la source et le donateur de la vie. Il donne la vie en abondance (Jean 11:25, 14:6). La médecine et les différents remèdes peuvent être bénéfiques, cependant, seul le Seigneur préserve et restaure la santé.
2.Dieu nous donne l’intelligence
Dieu a créé les humains à son image (Genèse 1:27), c’est-à-dire des êtres intelligents pour utiliser leur capacité à raisonner, acquérir des connaissances et discerner ce qui est juste, bon et profitable. Les humains doivent également appliquer le bon sens aux problèmes de la vie. Nous sommes des êtres rationnels et notre Créateur nous donne la capacité de penser et de savoir ce qui fonctionne le mieux pour notre santé. Notre Seigneur veut que nous prenions soin de notre corps et menions une vie responsable parce que nous sommes responsables devant lui.
Paul déclare clairement : « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu. Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6:19-20, 3:16-17 ; 2 Corinthiens 5:10). Notre santé spirituelle est étroitement liée à notre bien-être physique, mental, émotionnel et social.
On n’a pas besoin d’avoir un « ainsi dit le Seigneur » direct pour savoir quoi faire ou ne pas faire, car les résultats et les avantages de nombre de nos décisions et actions sont évidents. Cependant, tout ce que nous faisons doit provenir de principes bibliques. La vaccination est un produit humain, mais le résultat des capacités de Dieu données aux humains à penser et à être créatifs. Dieu donne la sagesse pour faire de la recherche et développer des inventions (Daniel 12:4). Il a créé le merveilleux système immunitaire complexe comme moyen de défense. C’est le fondement sur lequel fonctionnent les vaccins et l’immunisation (Psaume 139:14).
3.Dieu réclame l’excellence
On ne peut pas s’attendre à ce que Dieu travaille pour nous lorsque nous négligeons les principes de base de la vie et que nous sommes négligents, paresseux ou avons des idées préconçues pour les mettre en œuvre. Il ne suffit pas de prier pour la connaissance, il faut encore étudier avec diligence. Il ne suffit pas de demander l’intervention de Dieu pour récolter une bonne moisson et ensuite de ne pas être disposé à cultiver les champs et à travailler dur pour entretenir la récolte.
De la même manière, il serait présomptueux et arrogant de notre part de demander à Dieu de nous donner une bonne santé et de négliger les principes de santé, de ne pas vouloir étudier et appliquer les résultats de la médecine moderne qu’il a permis de découvrir pour aider l’humanité souffrante. Il faut travailler avec diligence sous la direction et la bénédiction de Dieu : « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. À moins que l’Éternel ne veille sur la ville, le gardien veille en vain » (Psaume 127:1).
4.La préservation de la santé
Dieu veut que nous préservions la santé dans les meilleures conditions possibles (3 Jean 1:2), non seulement pour vivre plus longtemps, mais aussi pour pouvoir servir les autres et être utiles le plus longtemps possible. Pourquoi mourir prématurément uniquement parce que nous négligeons les remèdes disponibles pour protéger et prolonger nos vies, nous permettant ainsi d’être une bénédiction pour les autres ?
5.La protection de la vie
Dieu commande que nous protégions la vie et que nous prenions soin de la santé de nos voisins (Lévitique 19:18 ; Ézéchiel 34:4, 16). Se faire vacciner est un acte désintéressé car on pense au bien-être et à la protection des autres. Même s’il existe des inconnues dans la recherche à long terme et ses effets, les avantages de la vaccination dépassent ses problèmes potentiels. Se faire vacciner est un acte de gentillesse car les vaccinations aident à protéger les autres contre la maladie grave ou même la mort, et renforcent ainsi l’immunité de la communauté ou du troupeau.
6.La prière n’annule pas les remèdes
Les prières pour la guérison et la vitalité n’annulent pas l’utilisation de différents remèdes, chirurgies, médicaments ou vaccinations. Savoir tous les utiliser dépend des situations de la vie. Plusieurs exemples du texte biblique nous viennent à l’esprit. Dieu aurait pu guérir miraculeusement et instantanément le roi Ézéchias mourant, mais il choisit de le guérir avec un cataplasme de figues (2 Rois 20:5-7 ; Esaïe 38:21). Dieu promit de le guérir. Néanmoins, un pansement de figues dût être appliqué sur sa blessure. Jésus aurait pu guérir un aveugle par sa parole, mais il utilisa à cette fin de la boue mélangée à sa salive. L’aveugle devait aussi aller se laver les yeux dans la piscine de Siloé afin de recouvrer la vue (Jean 9:1, 6-7).
Nous ainsi apprenons à collaborer avec Dieu. Moïse a assaini les eaux amères en y jetant un morceau de bois (Exode 15:23-25). L’étroite coopération entre Dieu et les humains est visible dans la situation du « ragoût mortel » quand Elisée a ajouté plus de farine, et il est devenu comestible (2 Rois 4:38-41). De même, Naaman a dû se laver sept fois dans le Jourdain pour être guéri de sa lèpre (2 Rois 5:10-14).
Dans tous ces cas, Dieu aurait pu accomplir des miracles de guérison simplement par la prière, mais il a choisi de donner des leçons de collaboration étroite entre lui et les êtres humains en utilisant les remèdes disponibles. Les vaccins sont également des instruments pour préserver la santé et arrêter la propagation des maladies. Ellen White affirme : « Ce n’est pas nier la foi que d’utiliser judicieusement des remèdes rationnels » (Manuscrit 31, 1911).
7.La prévention
La prévention est toujours plus importante que la guérison. Éviter d’être malade est une obligation biblique (Jean 10:10 ; 1 Corinthiens 6:20 ; 3 Jean 2) car nous devons aussi glorifier notre Créateur dans notre corps. Rester en sécurité et assurer la sécurité de la famille et de la communauté devrait être notre motivation. La santé n’est pas principalement la vaccination, mais le développement d’un mode de vie équilibré permettant d’être en bonne forme pour servir Dieu et les autres dans le besoin de la manière la plus efficace, le plus longtemps possible. Ellen White recommande : « Formez les gens à pratiquer des habitudes et des pratiques saines, en se souvenant qu’une gramme de prévention vaut plus qu’un kilo de guérison. Les lectures et les recherches sur ce point se révéleront de la plus grande valeur » (Lettre 17a, 1893).
La vaccination consiste à empêcher à un virus de se propager dans notre organisme, et par nous à d’autres organismes, ce qui pourrait être mortel. La vaccination n’a rien de magique. Elle doit être soutenue par des choix de vie intelligents. Avant de se faire vacciner, il est important de cultiver sa vie de prière, un mode de vie sain, le témoignage et la confiance en Dieu. Ces activités nous montrent quand la vaccination est nécessaire, disponible, et doit être appliquée, selon nos meilleures connaissances et conditions de santé.
8.La foi et la science médicale
La science médicale et la foi travaillent en étroite collaboration et doivent être appliquées main dans la main. Elles sont complémentaires. La créativité et l’ingéniosité sont des dons de Dieu. Les preuves scientifiques sont claires et transparentes, à savoir que les vaccins sauvent des vies et que les effets secondaires sont pour la plupart mineurs et à court terme. De nombreux aspects positifs l’emportent largement sur les négatifs. Les risques pour la santé sont minimes et de courtes durées. Ellen White déclare :
« Dieu est l’auteur de la science. La recherche scientifique ouvre à l’esprit de vastes champs de pensée et d’informations, nous permettant de voir Dieu dans ses œuvres créées. L’ignorance peut essayer de soutenir l’incroyance en faisant appel à la science, mais au lieu de soutenir l’incroyance, la vraie science apporte de nouvelles preuves de la sagesse et de la puissance de Dieu. Bien comprises, la science et l’Écriture s’accordent. Chacune s’éclaire l’une l’autre» (CT, 426).
La marque de la bête
C’est un abus grossier des Écritures de prétendre que se faire vacciner contre le COVID-19, c’est recevoir la marque de la bête du livre de l’Apocalypse et que cela changera votre ADN (information erronée liée à la confusion avec l’ARNm à la base de la vaccination contre le virus corona et SRAS). Diverses théories du complot appliquent terriblement mal les textes bibliques pour créer la peur et la dépendance vis-à-vis de « faux enseignants». Les prophètes bibliques ne parlent pas contre la vaccination. Permettez-moi de le dire clairement : la vaccination n’a rien à voir avec la marque de la bête mais est un faux enseignement babylonien pour les raisons suivantes :
- La marque de la bête est un faux système religieux qui s’oppose à Dieu, à son peuple et à sa loi.
- La marque de la bête déforme le caractère d’amour de Dieu par les enseignements non bibliques de l’observation du dimanche et de l’immortalité de l’âme, incluant la torture éternelle en enfer.
- La marque de la bête a à voir avec la fausse adoration, résultant de l’enseignement empoisonné de Babylone.
Le sceau de Dieu
D’autre part, le sceau de Dieu, c’est faire l’expérience du vrai repos en Jésus-Christ dans toute sa plénitude, en vivant l’expérience de l’observation du sabbat biblique comme signe de la création et de la rédemption, et l’expression de la fidélité aux doctrines bibliques centrées sur la Trinité. Le sceau de Dieu, c’est aimer, honorer Dieu et lui rendre gloire comme notre Créateur et Sauveur. C’est la restauration des croyants pour refléter l’image de Dieu dans leur caractère et mode de vie. Cela intègre et restaure notre vie physique, émotionnelle, mentale, spirituelle et sociale par la grâce de Dieu, sa Parole et la puissance du Saint-Esprit.
Ellen White et la vaccination
Nos réflexions bibliques et théologiques sont soutenues et confirmées par la pratique d’Ellen White parce qu’elle a elle-même été vaccinée et a encouragé les autres à le faire pour deux raisons : 1) les avantages pour la santé personnelle nous permettent de servir efficacement les autres, et 2) ne pas transmettre de maladie, ni contaminer les autres.
Certes, Ellen White n’a pas écrit sur la vaccination, pas une seule déclaration. Cependant, nous savons qu’elle a encouragé les autres à se faire vacciner contre la variole, et elle l’a fait elle-même d’après le témoignage oculaire de Dorès Robinson, l’un des secrétaires de Mme White, rapporté dans le deuxième volume de Selected Messages. Ellen White « a été vaccinée et a exhorté ses aidants, ceux qui lui sont proches, à se faire vacciner » (2 SM, 303). Elle était consciente que cela la protégerait, ainsi que les autres : « Elle reconnaissait aussi le danger qu’ils exposent les autres s’ils ne prenaient pas cette précaution » (2 SM, 303).
Ellen White a judicieusement conseillé : « Ceux qui recherchent la guérison par la prière ne devraient pas négliger d’utiliser les moyens de guérison à leur portée. Ce n’est pas un reniement de la foi que d’utiliser les remèdes que Dieu a fournis pour soulager la douleur et aider la nature dans son œuvre de restauration. Ce n’est pas nier la foi que de coopérer avec Dieu et de se mettre dans la condition la plus favorable à la guérison. Dieu a mis en notre pouvoir d’acquérir une connaissance des lois de la vie. Ces connaissances ont été mises à notre portée pour être utilisées. Nous devrions employer toutes les facilités pour le rétablissement de la santé, en profitant de tous les avantages possibles, en travaillant en harmonie avec les lois naturelles. Lorsque nous avons prié pour le rétablissement des malades, nous pouvons travailler avec d’autant plus d’énergie, en remerciant Dieu d’avoir le privilège de coopérer avec lui, et en lui demandant sa bénédiction sur les moyens qu’Il a lui-même fournis » (Ministry of Healing, p. 231-232).
Conclusion
Les principes bibliques et théologiques ci-dessus doivent être soigneusement étudiés. Les croyants doivent discerner les avantages de ces principes et voir comment ils les aident à cultiver un mode de vie sain et équilibré, ainsi que de se faire vacciner. Les vaccins peuvent sauver des vies en arrêtant la propagation de la maladie, mais si l’on attend trop longtemps, il peut être trop tard. On prévient les complications graves de la maladie par leur utilisation. Nous devons prier et appliquer de manière réfléchie ce que Dieu met à notre disposition pour préserver la vie et également protéger les autres contre le mal.
Nous n’avons trouvé aucun commandement ou règlement biblique qui empêcherait ou interdirait aux gens de se faire vacciner. Au contraire, sur la base du matériel biblique, on peut fortement recommander une telle pratique aux personnes qui n’ont pas de conditions préalables de santé graves spécifiques, et en consultation avec leurs fournisseurs de soins de santé. Si nos corps ne nous appartiennent pas et que nous sommes responsables devant Dieu de la façon dont nous avons pris soin d’eux, et si Dieu exigera que nous rendions compte de notre amour envers notre prochain, alors prendre soin de notre propre santé ainsi que de la santé de notre prochain est une obligation. Paul déclare avec insistance : « Que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31). En prenant des mesures concrètes pour protéger notre santé, nous honorons et glorifions le Seigneur. L’utilisation sage et responsable de la vaccination peut être l’une de ces actions.
Nous devons prier pour la sagesse et la connaissance divines pour savoir comment être bien informés et prendre des décisions mûres. La science fondée sur des preuves est bénéfique dans ce processus de décision car nous pouvons ainsi choisir les meilleures options disponibles dans des situations de vie données. Une telle approche est affirmée par Ellen G. White. Le résultat peut être missiologique, comme elle le dit avec justesse : « S’ils [les incroyants] voient que nous sommes intelligents en matière de santé, ils seront plus disposés à croire que nous sommes sains dans les doctrines bibliques » ( Conseils à la santé, p. 142). D’autre part, elle avertit clairement : « Mais lorsque les hommes prônent la réforme, poussent le sujet à l’extrême et sont incohérents dans leur ligne de conduite, les gens ne sont pas à blâmer s’ils deviennent dégoûtés par la réforme sanitaire… Ces hommes font un travail que Satan aime voir continuer » (2T, 377).
Notre fatigue du COVID peut être surmontée si nous permettons à Dieu de nous guider. Que notre Seigneur miséricordieux nous accorde le discernement et le pouvoir d’agir de manière désintéressée selon sa volonté afin que nous puissions être bénis par lui et être une bénédiction pour les autres. Ellen White conseille judicieusement :
« Les miracles de Dieu n’ont pas toujours l’apparence extérieure de miracles. Souvent, ils sont provoqués d’une manière qui ressemble au cours naturel des événements. Quand nous prions pour les malades, travaillons aussi pour eux. Nous devons utiliser toutes les bénédictions que Dieu a mise à notre portée pour la délivrance de ceux qui sont en danger. Nous demandons d’être préservés de la peste qui marche dans les ténèbres, qui traque avec une telle puissance à travers le monde. Nous devons alors coopérer avec Dieu, en observant les lois de la santé et de la vie. Après avoir fait tout ce que nous pouvions, nous devons continuer à demander avec foi la santé et la force… Dieu ne nous donne aucun encouragement qu’il fera pour nous ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes » (Lettre 66, 1901).
À la lumière des principes bibliques et théologiques exposés dans cette étude, il est significatif qu’Ellen White choisit de se faire vacciner à la fois pour elle-même et le bien de la communauté. Notre prière est que vous soyez guidés par une réflexion dans la prière pour prendre les meilleures décisions qui préserveront la santé et le service dans la mission du Seigneur et de l’Église que nous aimons.