UNE SOURCE D’EAU INTARISSABLE

Spiritualité 25 mars 2022

Comment Jésus nous permet de devenir une source d’eau-vive

 

Cette semaine a eu lieu, le 22 mars, comme chaque année depuis 1993, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, la journée mondiale de l’eau. La vocation de cette journée est de sensibiliser le monde à l’importance de l’eau douce et notamment à la situation de plus d’un quart des habitants de la planète, 2,2 milliards selon l’ONU, qui n’ont pas accès à l’eau salubre.

 

 

En parallèle à cette expression d’une détresse au niveau mondial, détresse à laquelle nous sommes très sensibles, nous vous invitons à méditer sur le rôle majeur de l’eau dans la vie du chrétien.

L’eau apparait à la création du monde dès le premier jour, alors que la terre est informe et vide (Genèse 1 .2).
L’eau existe sur terre avant la création de toute espèce vivante, végétale ou animale, et avant la création de l’homme au sixième jour. Sans elle, la vie ne peut pas exister : « Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol » (Genèse 2.5), « Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin,… » (Genèse 2.10).

L’eau est le principal constituant du corps humain, 60% de son poids en moyenne, et nos principaux organes, dits vitaux, en contiennent encore plus : 77% pour le cœur, 76% pour le cerveau, 83% dans les poumons. Cette petite molécule, H20, est un fabuleux témoignage de la puissance de notre Créateur : ses caractéristiques physiques et chimiques particulières, trop longues à expliciter ici, lui confèrent une capacité extraordinaire à être un moteur essentiel de la vie, humaine, animale et végétale.

 

Mais tous les êtres humains, chrétiens ou pas, ont été créés suivant le même modèle biologique et ce n’est pas là que se situe la différence entre le monde païen et le monde chrétien. Le baptême d’eau, symbole de la renaissance en Jésus, constitue la vraie différence : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » (Matthieu 28.19).

L’eau du baptême fait mourir le vieil homme, marqué par le péché. Il meurt avec Christ lors de l’immersion et il ressuscite avec lui pour vivre une vie nouvelle, en Jésus, lorsqu’il émerge. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6.4). C’est après le baptême de Jésus dans le Jourdain que l’Esprit de Dieu est venu sur lui et que Sa voix a retenti pour annoncer : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection » (Matthieu 3.17).

 

L’eau moyen de passage de la mort à une nouvelle vie, c’est ce que nous retrouvons également dans la Bible dans des épisodes remarquables : Le Déluge est le moyen que Dieu utilise pour purifier la terre. Il constitue ensuite une nouvelle alliance avec Noé et ses fils, leur demandant de devenir nombreux et se multiplier sur la terre, leur promettant que l’eau ne se transformera plus en déluge. Moïse a amené le peuple d’Israël à une nouvelle naissance symbolisée par la traversée de la mer Rouge à la sortie d’Égypte.

Enfin n’oublions pas la femme samaritaine, qui abandonne sa cruche, symbole de sa vie passée, pour se rassasier de l’eau-vive que lui propose Jésus. «  La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4.15)

Jésus nous fait une promesse : «  mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4.14)
Alors , à l’image de la samaritaine, régalons-nous de cette eau que notre Créateur nous invite à boire sans limite et devenons nous-même une source intarissable d’eau-vive pour celles et ceux qui nous entourent.

 

Auteur : Joël Gaget