C’était le soir du 15 mars 2022, lorsque l’ancien John Boar est arrivé dans l’enceinte de l’église adventiste du septième jour de Banban pour poursuivre la troisième nuit du programme de la semaine de prière des jeunes de la mission de Vanuatu.
En l’absence du diacre de l’église, M. Boar a décidé de sonner la cloche de l’église. Après le dernier appel, il n’y avait toujours personne dans l’église. Assis seul dans l’enceinte de l’église, des pensées troublaient son esprit. Doit-il continuer le programme d’adoration ou reporter le service d’adoration ? « Alors que j’étais assis seul à regarder les bancs vides, j‘ai pu sentir une conviction plus forte au plus profond de moi que je devais continuer le programme d’adoration, même si personne n’était présent ici avec moi. Je crois fermement que c’était la voix du Saint-Esprit », a admis M. Boar.
Être fidèle à l’appel du devoir de l’église est un acte de foi. Après avoir récité une prière silencieuse, John Boar s’est approché de la chaire et a commencé le culte qu’il avait soigneusement préparé. Il a donné un accueil spécial à l’invité invisible, puis il a poursuivi avec l’hymne « Écoutez l’appel du berger » de l’ Hymne adventiste du septième jour .
Après la prière d’ouverture, John Boar a prêché la lecture assignée pour le Jour 4 intitulée « La Belle et la Bête : La véritable histoire » basée sur Apocalypse 12 :17. Il a prêché avec puissance et enthousiasme comme s’il prêchait aux membres de son église. À la fin du sermon, John Boar a annoncé l’hymne de clôture, « J’ai un ami si précieux ». Après la prière de clôture, le prédicateur a quitté l’enceinte de l’église avec un profond sentiment de satisfaction sachant qu’il avait fait sa part et que le Seigneur ferait le reste.
Après avoir quitté l’enceinte, il y a un carrefour où M. Boar a dû tourner à gauche et se diriger vers la route principale. Alors qu’il était en train de tourner, il entendit un appel au loin derrière lui. Il regarda en arrière et put voir un étranger qui le poursuivait, éclairé par une torche faiblissante. L’inconnu tenta de reprendre son souffle, avant d’entamer une conversation avec le prédicateur.
« Hé mon ami, j’ai vraiment adoré chanter ce soir. La chanson était très claire avec une belle harmonie. J’ai été tellement béni d’entendre ce chant spécial », a déclaré l’étranger. « Veuillez transmettre mes remerciements aux membres de l’église qui ont chanté ce soir. »
« Ce doit être une blague », a répondu l’aîné John Boar.
« Comment peut-il entendre de loin un hymne harmonieux chanté par certains membres de l’église alors que j’ai passé toute la soirée à adorer seul ? » , s’est-il demandé.
Mr Boar a décidé de tester l’inconnu.
« Alors, quelle chanson avez-vous entendu les membres de l’église chanter? » demanda-t-il à l’étranger.
« Je ne connais pas vraiment la chanson mais les mots dont je me souviens de mémoire disent quelque chose comme . . . hmmm . . . « J’ai un ami si précieux et si cher pour moi ».
Mr Boar fut choqué lorsqu’il entendit l’inconnu réciter les paroles exactes de la chanson qu’il avait chantée à la fin du sermon qu’il venait de prêcher.
« Ca a été très difficile pour moi d’expliquer la situation à l’étranger », explique M. Boar.
« Tout ce que je pourrais dire, c’est que lorsque nous sommes fidèles et engagés dans nos cultes, nous sommes accompagnés par des anges célestes qui sont toujours présents avec nous », sourit-il, très sûr de lui.
- Chris Keleb
Chris Keleb est un ministre stagiaire au service de la mission de Vanuatu
Traduit de : https://record.adventistchurch.com/2022/10/11/my-story-you-are-not-alone/