Au temps de la fin, il faut choisir entre suivre Jésus jusqu’à la mort temporaire ou suivre la bête jusqu’à la mort éternelle.
Selon le Bulletin of the Atomic Scientists (BAS) depuis 2020, l’horloge de l’Apocalypse (Doomsday Clock) montre qu’il reste 100 secondes à l’humanité avant la fin du monde. Même les athées, les non-croyants, les moqueurs de toutes sortes se rendent compte que quelque chose d’important est sur le point d’arriver. Le monde d’aujourd’hui se compose d’experts qui savent discerner l’aspect du ciel, les changements divers qui affectent notre monde physique, mais le peuple de Dieu sait-il discerner les signes des temps ?
Le livre de l’Apocalypse transmet des informations cruciales qui permettent de discerner l’époque dans laquelle nous sommes. Apocalypse 13-14 décrit un trio de puissances hostiles à Dieu, représentées par des bêtes : le dragon (Satan), la bête qui monte de la mer (une superpuissance religieuse) et la bête qui monte de la terre (une superpuissance politique).
Dans Apocalypse 13:14-18, la Parole de Dieu révèle que la bête qui monte de la terre « séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête (qui monte de la mer), disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
Une partie des événements d’Apocalypse 14 se déroule sur la Terre. La bête qui monte de la mer semble régner en maître. Elle épargne la vie de ceux qui l’adorent et détruit celle de ceux qui restent fidèles à Dieu.
La partie d’Apocalypse 14 qui se déroule au ciel présente une scène grandiose. L’apôtre Jean rapporte : « Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrit sur leurs fronts. … Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre » (Apocalypse 14:1, 3).
Nous avons maintenant une vision globale : la bête domine la terre et Dieu domine les cieux. Tous les experts militaires le savent : la victoire appartient à celui qui domine le ciel. Les soldats de la croix savent aussi qu’au calvaire, Jésus a dompté, détruit et écrasé la tête du serpent (le diable). Bien que le dragon (un autre symbole du diable) soit à l’agonie, il poursuit sa lutte contre Dieu et son peuple jusqu’à son dernier souffle. Ses derniers soubresauts se manifestent dans la personne de la bête qui opprime les enfants des hommes et désire tuer le peuple de Dieu.
Le message du premier ange
Le message du premier ange est destiné aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux » (Apocalypse 14:6-7).
Ce message invite à reconnaitre le Dieu créateur comme ayant la suprématie sur notre vie personnelle. Chaque être humain lui appartient par droit de création et de rédemption. Il a fait le ciel et la terre en six jours et il s’est reposé le septième jour, signe et bannière du peuple de Dieu (Exode 31:13, 16, 17). Il déclare : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connussent que je suis l’Eternel qui les sanctifie. » (Ézéchiel 20:12).
Le message du premier ange nous informe que le temps de la grâce est sur le point de s’achever. L’heure vient de rendre des comptes. L’heure du jugement est arrivée.
Le message du second ange
« Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! » (Apocalypse 14:8).
Jean utilise le mot Babylone pour décrire toutes les églises qui se sont détournées de la vérité biblique pour accepter des doctrines humaines dans leurs formes les plus variées. La Bible révèle que l’apostasie sera mondiale et atteindra son apogée lorsque le monde religieux, dirigé par Satan lui-même, établira des lois cruelles pour bafouer la liberté de choix et de conscience. Notons cependant, que le second ange annonce la chute de Babylone, autrement dit la victoire du peuple de Dieu.
« La proclamation du premier, du second et du troisième message angélique a été située chronologiquement par la parole inspirée. Les deux premiers messages ont été donnés en 1843 et 1844 ; nous sommes au temps de la proclamation du troisième ange ; mais tous les trois doivent encore être annoncés… Un troisième n’est concevable que s’il y a un premier et un second. »1
Le message du troisième ange
« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. » Apocalypse 14:9-11
Les avancées technologiques couplées aux évènements actuels (gestion moderne du commerce, nano technologies, puce RFID, surveillance et contrôle des masses) constituent des indices qui nous permettent de mieux appréhender les évènements à venir. La marque de la bête est purement et simplement une contrefaçon de la marque que Dieu a apposée sur le front de ses serviteurs qui l’aiment et qui observent ses commandements.
« Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre ; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu’il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant ; il cria d’une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël. » (Apocalypse 7:1-4)
Le dernier message de Dieu nous interpelle. Il montre l’aboutissement d’un ensemble de systèmes religieux (Babylone et ses filles) qui ne se conforment pas aux commandements de Dieu, et qui en arrivent à forcer la conscience humaine en utilisant les moyens les plus puissants, les plus subtils.
Ce message est aussi un avertissement personnel et solennel, aux conséquences éternelles pour le peuple de Dieu et les habitants de la terre. Ils sont avertis de ce qui arrivera à celui qui, faisant fi de l’autorité de Dieu, reçoit la marque de la bête pour acheter et vendre.
Bien que les perspectives paraissent sombres (être tué si on refuse la marque de la bête ou être brûlé dans l’étang de feu si on reçoit la marque de la bête), le Seigneur ne nous laisse pas sans espérance, ni sans instruction sur notre avenir et la victoire finale qui y est associée.
Apocalypse 14 :12-13 indique : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »
La victoire du peuple de Dieu
Cher ami lecteur, l’heure est venue pour toi, non plus de te préparer, mais d’être prêt. L’apôtre Paul le rappelle en ces termes :
« Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes : c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Romains 13:11-14).
Les choses seront difficiles, pénibles, ardues, insupportables ; la mort même pourrait être au rendez-vous. Mais, gloire soit rendue à Dieu, il y a plus de 2000 ans, Jésus a vaincu à la croix. Notre Dieu qui règne encore affirme que le croyant fidèle ne perdra pas sa récompense : la vie éternelle. Gloire à Dieu, car il y a une double perspective de victoire pour les enfants de Dieu : être un victorieux transmué ou être un victorieux ressuscité.
Samuel Cornano
Aumônerie des hôpitaux
- Ellen White, Messages Choisis Vol.2, p. 120.