Récemment, un matin, ma fille de deux ans est montée dans notre lit et s’est endormie profondément sur mon bras. Pendant les minutes qui ont précédé le déclenchement de mon alarme, j’ai passé du temps à contempler le miracle de la vie qui nous avait été offert. Ses longs cils clignotaient alors qu’elle était allongée là, au milieu d’un de ces rêves dont on ne se souvient pas. À un moment donné, alors que mon bras commençait à s’engourdir, je l’en ai retirée. Elle s’est étirée, a roulé et s’est rendormie profondément. Tandis que notre alarme se déclenchait et que nous essayions de nous lever et de commencer à nous préparer, elle dormait, paisiblement inconsciente des horaires, du travail, de la circulation et autres considérations matinales. Ça a été un peu difficile de la réveiller.
Il n’y a pas de paix qui vaille celle d’un enfant qui dort.
Paix : Évoqué par les chants et les crèches de Noël, le mot est souvent associé à Jésus, le Prince de la paix, Celui qui apporterait « la paix sur la terre » (Luc 2:14).
Quand on pense au mot paix, l’idée d’un monde sans guerre vient à l’esprit : l’absence de combat. Mais ce n’est clairement pas notre réalité et ce n’est pas ce qui est arrivé dans cette crèche durant toutes ces années.
Cette année, la paix est très demandée. Guerres, pressions financières, épuisement émotionnel lié à la recherche d’une nouvelle normalité après la pandémie traumatisante. Cette saison des fêtes n’est pas toujours associée à la paix non plus, mais à la hâte, à l’agitation, au stress financier et à l’épuisement social. Donc, si Jésus a apporté la paix et la bonne volonté à tous les hommes, qu’offrait-il ?
La paix du monde à venir ?
En tant que chrétiens, nous regardons souvent vers la paix éternelle que nous recevrons lorsque le monde sera renouvelé. Mais cela ne suffit pas dans un monde déchiré. Si nous limitons notre compréhension à ce genre de paix, nous risquons de finir par être déçus d’attendre ce jour.
La paix dont parlaient les auteurs des Évangiles (et que chantaient les anges) était un tout, un avènement de la plénitude, la chance de la réconciliation. L’image humaine qui avait été entachée par la chute avait maintenant une chance d’être restaurée, non seulement dans le monde à venir, mais ici et maintenant, grâce à l’exemple de Jésus et de sa puissance réparatrice.
Jésus n’offre pas une absence de résistance, de conflit ou de douleur dans votre vie. La plénitude est cependant quelque chose qu’Il peut offrir. Cela signifie que vous et moi avons une chance pour Jésus d’apporter la nouvelle naissance et le contentement, d’apporter une connexion avec Dieu et un but dans nos vies, ici et maintenant, à chacun et chaque jour.
Jésus offre ces choses à tous ceux qui croient en lui. Mais en quoi cela touche-t-il les adventistes ? Eh bien, cela aussi peut apporter une sorte de paix particulière. Avec le plaidoyer de l’église pour la recherche d’une bonne santé, l’absence de dépendances telles que l’alcool et le jeu, et l’espoir pour l’avenir qui n’inclut pas la torture éternelle, le message adventiste est celui de la paix et de la plénitude. Pourtant, elle aussi peut être détournée par la peur de l’avenir (pensée complotiste), l’insuffisance (perfectionnisme) et l’accent mis sur un élément de croyance au détriment d’une perspective complète et équilibrée.
Aussi, tandis que nous espérons tous trouver un peu de paix et de plaisir alors que 2022 se termine et 2023 va commencer, soyons reconnaissants pour la paix et la plénitude qui sont déjà disponibles en Jésus.
Quelle paix le Prince de la paix a-t-il apporté dans votre vie ? Quelle paix avez-vous besoin qu’il vous donne ? Y a-t-il quelque chose que vous devez lui donner, abandonner et sur laquelle vous devez lâcher prise ? Comment pouvons-nous ressembler davantage à des enfants dans notre foi et dans nos vies, embrassant le contentement, la joie et un repos sans souci ?
Cette saison, je vous souhaite, à vous et à votre famille, paix et confort. Quoi que cette année vous ait apporté, je prie pour que vous passiez une période des fêtes sûre et heureuse. Merci pour votre soutien à notre revue tout au long de l’année. Merci d’avoir lu, réagi, répondu et partagé tout au long de l’année. Nous n’existerions pas sans votre soutien, donc de la part de l’équipe de notre département éditorial, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes. Puissiez-vous trouver la paix et la satisfaction de vos besoins alors que vous entrez dans la nouvelle année.
Jarrod Stackelroth, rédacteur en chef d’Adventist Record
Article original : https://record.adventistchurch.com/2022/12/23/the-peace-of-a-child/