Dieu nous parle de diverses manières, même par une pierre. Mais écoutez-vous son message ?
« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : Au vainqueur je donnerai à manger de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. » (Apocalypse 2:17)
Le mystère du caillou blanc !
Selon une coutume romaine, on utilisait un caillou blanc et un caillou noir pour délibérer dans une cour de justice. Si un prisonnier recevait le caillou blanc, il était déclaré innocent. Si on lui donnait un caillou noir, cela signifiait qu’il était coupable. On prononçait de cette manière son jugement.
Dans l’antiquité, le caillou blanc semble avoir été lié à des situations diverses. On le recevait après une victoire militaire, une libération de l’esclavage ou le choix d’un roi d’accorder la citoyenneté à quelqu’un. C’était une sorte de médaille d’honneur. Cependant, autant qu’on sache, en aucun cas le caillou n’était marqué d’un nom.
Quand un homme ne pouvait pas quitter sa ferme ou son atelier, et qu’il envoyait son jeune fils traiter une affaire à sa place au marché, il lui donnait un caillou blanc pour qu’on sache qu’il n’avait pas volé les produits de la vente. Ce caillou portait la marque d’identification de sa provenance, mais pas un nom.
Pourquoi le message adressé à l’église chrétienne de Pergame, une des églises de la région romaine de l’Asie, contient la promesse que Dieu donnera au vainqueur un caillou blanc marqué d’un nom ? Pourquoi un nom ?
Le caillou de votre choix
Dans certaines situations, Dieu s’exprime par une pierre. Jésus n’a-t-il pas déclaré quand les pharisiens tentèrent de taire les louanges de ses disciples : « S’ils se taisent, les pierres crieront ! » (Luc 19:40). Quel est donc le message du caillou blanc marqué d’un nom ?
David terrassa le géant Goliath avec un caillou. Moïse frappa un rocher d’où sortit une eau vive pour désaltérer les hébreux dans le désert. Quand Jésus expira à la croix, la terre trembla, « les rochers se fendirent, les tombeaux s’ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent » (Matthieu 27:51-52). La pierre sembla plus réceptive, plus sensible à l’événement capital du salut que les témoins ce jour-là. Mais jamais une pierre n’était marquée d’un nom.
Dans les temps anciens, quand on voulait connaître la volonté de Dieu, on consultait l’ourim et le thoummim, deux pierres précieuses placées sur le pectoral du grand-prêtre hébreu. « Tu joindras au pectoral du jugement l’ourim et le thoummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron quand il se présentera devant l’Éternel quand il se présentera devant l’Éternel », ordonna Dieu à Moïse (Exode 28:30).
On a suggéré que l’ourim et le thoummim étaient composés d’une pierre blanche et d’une pierre noire, mais ce n’est pas une certitude. D’autre part, ils ne portaient pas de nom.
Quel est le message du caillou blanc marqué d’un nom ?
Les habitants de l’univers voudraient le savoir. Les êtres angéliques aimeraient le découvrir. Les êtres humains meurent d’envie de l’entendre.
En une ou deux occasions, un caillou blanc était marqué d’un nom. À Rome, quand un athlète remportait une compétition sportive, il recevait un caillou blanc inscrit à son nom. Le caillou servait de carte d’invitation à des banquets.
Au jour des expiations (ou du jugement), le grand prêtre Aaron tirait au sort deux boucs, « l’un sera pour l’Éternel, l’autre pour Azazel » (Lévitique 16:8). Le texte biblique n’indique pas comment s’effectuait le tirage au sort, mais selon une tradition, on tirait d’un sac deux cailloux. Il était inscrit sur un caillou blanc « pour l’Éternel » et sur un caillou noir « pour Azazel », qui désignaient respectivement le bouc du sacrifice et le bouc émissaire, chassé dans le désert.
Un nom nouveau
Avez-vous résolu le mystère du caillou blanc marqué d’un nom ?
Au vainqueur du grand conflit cosmique, Jésus-Christ donnera un caillou blanc pour célébrer sa victoire obtenue de haute lutte à la croix du Calvaire. Si le pêcheur accepte sa grâce et sa transformation par le Saint-Esprit, il est acquitté, libéré de l’esclavage du péché. Il reçoit la vie éternelle. Dieu lui pardonne et lui donne le caillou blanc marqué « pour l’Éternel » en lettres de feu. Désormais, il est citoyen de la Nouvelle Jérusalem. Pour toujours dans la présence de Dieu, il porte le nom d’Emmanuel : « Dieu est avec nous ».
Jésus se présente comme la pierre angulaire, le fondement de l’édifice de Dieu, rejeté par de nombreux contemporains qui refusèrent de le reconnaître comme le Messie, le seul Sauveur du monde. Au jour de la crucifixion, le grand prêtre tira du sac un caillou noir. Jésus expira : « tout est accompli ! » La terre trembla, le voile du temple se déchira, l’agneau s’échappa.
Votre choix porte sur quel caillou ?
Jean-Luc Chandler