Plus de 100 expositions, 400 séminaires en diverses langues et des personnes du monde entier assisteront au premier camp-meeting virtuel mondial de l’Église adventiste, déclare Tim Aka, le trésorier adjoint de la Conférence générale et le coordinateur de l’événement.
Vous aidez à organiser le premier camp-meeting adventiste global virtuel qui aura lieu du 19 au 23 mai 2021. Vous vous attendez à avoir combien de personnes en ligne et vous serez sur quelle plateforme ?
Nous utilisons la plateforme commerciale d’une société appelée vFairs. Ils ont une expérience considérable dans les réunions d’affaires virtuelles. Aussi, nous les avons choisi pour ce programme. La plateforme peut recevoir 15 000 personnes à la fois. Nous nous attendons à avoir la visite de 200 000 internautes durant le camp-meeting global.
À une semaine du camp-meeting, environ 60 000 personnes sont inscrites, et le nombre augmente chaque jour. Environ 60% des inscrits appartiennent à la génération X (nés entre 1965 et 1980), les milléniaux (entre 1981 et 1996) et la génération Z (entre 1997 et 2012).
Comment surmontez-vous l’obstacle de la diversité des langues ?
Cette année, nous avons principalement des programmes en anglais, même si nous avons un certain nombre en espagnol. Plusieurs présentations principales seront traduites simultanément en diverses langues.
Est-ce d’une certaine manière une version en ligne de la session de la Conférence générale ? Quel est le principal objectif de cet événement ?
C’est totalement nouveau. Nous voulons atteindre le membre qui n’a pas l’opportunité d’assister à la session de la Conférence générale. Nous voulons faire découvrir l’Église mondiale avec ses nombreuses missions, organisations et services. Notre premier but est d’inspirer et d’équiper nos membres pour qu’ils s’engagent dans la mission de l’Église, partagent l’Évangile et l’amour de Jésus.
Qui seront les présentateurs ?
Nous avons plus de 350 séminaires avec des présentateurs distingués du monde entier. Nos présentateurs représentent la richesse de talent que Dieu a donné à l’Église, dans le ministère et d’autres services comme les institutions scolaires, le système hospitalier, des entreprises et d’organisations ecclésiales variées.
Nous avons six catégories de présentations : santé, mission, éducation, médias, théologie et discipulat. Nous aurons aussi une chaire principale avec des prédicateurs réputés. Notre programme spécial sur la santé du jeudi après-midi est un bon exemple de la programmation thématique que a été préparée.
David Williams, le doyen des sciences du comportement de la faculté de santé publique de l’universté Harvard présentera le sujet : « Les vaccins sains dans la science et la doctrine ». Après sa présentation, des experts médicaux présenteront des exposés sur le Covid 19, le système immunitaire, les vaccins et les addictions.
Sera t’il possible aux internautes d’interagir avec les autres ?
Certaines configurations de la plateforme du camp-meeting global permettent l’interraction entre les inscrits, les présenteurs et les responsables des exhibitions. On peut utiliser le chat et la vidéo pour avoir des échanges. Nous encourageons aussi les présentateurs à avoir 15 à 20 minutes de réponses aux questions à la fin de leurs séminaires.
Y a-t-il une programmation pour les enfants ?
Le programme est conçu pour les adultes. Il y aura des sujets liés au ministère de l’enfance et de l’adolescence, mais pas de programmes spécifiquement pour eux.
Comment faites-vous la promotion et le marketing du camp-meeting ?
Nous utilisons les canaux de communications de l’Église à tous les niveaux, les contacts des organisations qui auront des exhibitions, et les réseaux sociaux pour atteindre nos membres directement.
Quels sont les défis logistiques ou technologiques que vous devez relever pour la mise en œuvre du programme ?
Quelques éléments sont des défis pour préparer ce programme :
- La taille de l’événement : nous travaillons avec plus de 110 organisations pour créer les stands virtuels dans le hall d’exposition. Nous organisons aussi plus de 400 séminaires, présentations et programmes.
- L’audience globale : nous voulons que le programme soit accessible à nos membres à travers le monde dans chaque fuseau horaire. Travailler avec de nombreux fuseaux horaires est un réel défi.
- La créativité : Tout le monde est saturé avec les réunions en ligne, mais on peut passer de nombreuses heures devant la télé ou sur Internet quand on est intéressé par un programme. Nous voulons nous assurer que le programme offre des contenus intéressants, inspirants et pratiques qui captiveront l’intérêt des internautes.
D’où est venue l’idée d’un camp-meeting virtuel ?
Comme on dit, « la nécessité est la mère de l’invention ». À cause de la pandémie, nous avons dû annuler le hall d’exposition de la session de la Conférence générale en 2020, aussi nous voulions avoir une exposition virtuelle pour la session en 2021. Mais quand la session de la Conférence générale a été renvoyée à nouveau à l’année prochaine, nous avons décidé d’organiser un camp-meeting virtuel – un événement familier aux adventistes – afin de nous rassembler comme une Église mondiale.
Qui aide à organiser l’événement ?
Nous avons une équipe à la Conférence générale, composée de nombreux départements, qui travaille sur son organisation. Nous travaillons étroitement aussi avec le personnel des divisions pour coordonner le programme.
Quel est le plus grand événement virtuel que l’Église adventiste a organisé ?
Je n’en ai pas connaissance.
Avez-vous organisé quelque chose de similaire auparavant ?
Dans un métier précédent, j’ai été impliqué dans quelques grands événements, ainsi que de les déployer pour des clients. J’ai travaillé pour la Première Banque du Canada pour développer le système banquaire d’affaires en ligne sur la plateforme de Windows en 1996. C’était les premiers d’Internet. On a beaucoup appris. Des événements et l’adaptation technologique ont fait partie de notre activité pendant mes vingt années de service à la banque. C’est une compétence transférable dans l’organisation de notre camp-meeting.
Qu’est-ce que vous appréciez dans ce projet ?
Rencontrer et travailler avec beaucoup de personnes formidables. Faire quelque chose d’innovant pour la mission de l’Église.

Tim Aka
À quoi mesurerez-vous le succès du camp-meeting virtuel ?
- Nous planifions une heure globale de la prière chaque jour. Si nous avons des milliers de gens autour du monde qui prient ensemble, ce sera un succès.
- Si nous inspirons les jeunes en particulier à être enthousiastes en partageant l’amour de Dieu dans leurs communautés. Nous avons une majorité de jeunes dans nos inscriptions. Qu’ils assistent au programme sera un succès.
- Si nos partenaires de l’exposition sont en contact avec de nombreuses nouvelles personnes.
- L’ultime test sera peut-être si les gens souhaitent qu’on le refasse à la session de la Conférence générale en 2022.
Que faites-vous dans votre activité habituelle, quand vous n’organisez pas le plus grand programme virtuel dans l’histoire de l’Église adventiste ?
Je suis le trésorier adjoint de la Conférence générale, le directeur des investissements dans ce département. Je m’occupe des investissements de l’Église mondiale. Je suppose que le camp-meeting global est un autre type d’investissement, mais un investissement malgré tout.
Inscrivez-vous gratuitement au Camp-meeting global sur Global Camp Meeting.
Auteure : Alita Byrd – Rédactrice du magazine Spectrum